05 avril 2008

Les Celtics sont bien les meilleurs:



Même si plus personne n'avait de doute quant à leur supériorité, grâce à leur large victoire contre les Charlotte Bobcats ( 101-78 ), les Boston Celtics sont désormais assurés de décrocher la première place de la conférence Est à la fin de la saison régulière. Le Orlando Magic a également réussi une bonne opération en faisant tomber les Cleveland Cavaliers (101-86) et conforte sa troisième devant leurs adversaires du jour. Les Toronto Raptors ont eux connu une soirée plus difficile en s'inclinant contre les New Jersey Nets (99-90). Ils restent septièmes à l'Est mais voient les Atlanta Hawks revenir légèrement sur eux du fait de leur succès contre les Philadelphie Sixers (92-85). A l'Ouest, les Denver Nuggets ont eux aussi flanché contre les Sacramento Kings (118-115). Ils sont toujours à la lutte pour décrocher une place en play-offs.

Charlotte Bobcats - Boston Celtics : 78-101
Même privé de son trio vedette, Boston est la meilleure équipe de la Ligue. Les Celtics l'ont une nouvelle fois prouvé la nuit dernière contre les Bobcasts. Alors que Kevin Garnett, Paul Pierce (Photo Reuters) et Ray Allen étaient tous les trois laissés au repos en vue des play-offs, les joueurs de la franchise du Massachusetts, sans leur «Big Three», ont tout de même survolé la rencontre de bout en bout. Leon Powe s'est, une fois n'est pas coutume, mué en meilleur joueur du match avec 22 points inscrits et 9 rebonds glanés. Du travail vite fait, bien fait même si Eric Okafor (17 pts, 8 rbds) a bien essayé de donner le change. En vain. Avec ce 61e succès de la saison, le sixième consécutif, Boston est désormais certain de finir tout en haut à l'Est à six rencontres du terme. Les joueurs de Doc Rivers ne s'étaient plus qualifiés pour les phases finales depuis 2005.

Cleveland Cavaliers - Orlando Magic : 86-101
Deuxième revers d'affilée pour les finalistes 2007. Les coéquipiers de LeBron James (17 pts, 7 rbds, 9 passes), légèrement en-deça de ses performances habituelles, n'ont pas pesé lourd contre la force de frappe du Magic. Cinq joueurs d'Orlando ont effet franchi la barre des dix unités inscrites. Deux, Rashard Lewis (21pts) et Hedo Turkoglu (23pts) ont même fait mieux, facilitant ainsi la victoire des leurs dans le duel du haut du tableau de la conférence Est. Cette défaite des Cavs, bien qu'inquiétante à quelques jours des play-offs, n'a en revanche aucune conséquence directe au sein de la hiérarchie déjà bien établie. Mais s'ils veulent aller aussi loin que la saison passée, les joueurs de Cleveland vont toutefois devoir sérieusement hausser leur niveau de jeu dans les jours à venir. Condition sine qua non pour bien figurer contre les redoutables machines à gagner de la conférence Ouest.

Denver Nuggets - Sacramento Kings : 115-118
Il s'en est fallu de peu pour que les Denver Nuggets rafflent la mise alors qu'ils étaient pourtant menés de neuf longueurs à l'entame du dernier quart. Sous l'impulsion d'un Carmelo Anthony royal (47 points, 11 rebonds), notamment dans les tirs longue distance (3/4), les Nuggets sont revenus dans le sillage des Kings après un trou d'air concédé au milieu du match (-14). Une grosse défaillance due en grande partie à la réussite insotente de Kenyon Martin, en grande forme (36 pts à 10 sur 21 aux tirs). Cette défaite, qui n'est vraiment pas la bienvenue, complique un peu plus les affaires de Denver, toujours neuvième à l'Ouest, à la lutte avec les Golden State Warriors. Bien malin qui pourra dire qui des deux équipes décrochera son billet pour les play-offs.

Les autres matches:
Les New Jersey Nets, grâce à Vince Carter, auteur de 32 points, ont mis fin à une série de quatre défaites consécutives grâce à leur succès contre les Toronto Raptors (99-90). Les Chicago Bulls se sont eux inclinés à domicile contre les Washington Wizards (99-87), malgré les sept points de Joakim Noah en 33 minutes de jeu.

Cette défaite des Nuggets est pas al bienvenu, pour se qualifier ils devront sortir que des bon match à partir de maintenant.
Et au faite c'est Kevin Martin qui a une réussite insolente pas Kenyon qui lui ne jouait pas d'ailleurs.